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LNS food monitoring serving consumer protection – also in times of crisis

FR

While the pandemic continued into 2021, ensuring that food safety needs of the population were being met, even in times of crisis, was non-negotiable for the Laboratoire national de Santé’s food monitoring unit. “So long as there are human beings on earth, there will be a need to feed them,” says Dr Sc. Pincemaille, technical officer of the food monitoring service. “The objective is to ensure this by combining safety and pleasure for the consumer”.

The population therefore continued to need the expertise of the service, which is the largest official control laboratory in the field of food and animal feed in Luxembourg. Despite the health crisis, the unit was able to continue its control work for the protection of the consumer and the Luxembourgish population.

Pesticides – a constantly evolving field

In 2021, 62% of the samples analysed were free of pesticides and 38% showed the presence of at least 1 residue in the foods analysed. Although a majority of pesticides remained at concentrations below the maximum residue limits (MRLs), the presence of pesticides in foodstuffs cannot be excluded. Indeed, the field of pesticides is a constantly evolving field that requires adaptation to the various plant protection products that may be used. New restrictions such as the ban on the use of glyphosate in all its forms have been in force since 1 January 2021. However, despite the various restrictions in force, constant monitoring is still required.

Increase from 38 to 256 analysed pesticides

The food monitoring service is, among other things, the national reference laboratory (NRL) for pesticides in cereals, fruits, and vegetables and for simple residue methods (SRM). SRMs require specific methods for the analysis of more complex residues such as glyphosate. In order to maintain its status as a national reference laboratory, the laboratory had to adapt to the demands of the European reference laboratories (EURL). These adaptations were notable on several points. Starting with the significant increase in the number of pesticides analysed at the Laboratoire national de santé (LNS). In 2018, 38 pesticides were routinely analysed, compared to 256 in 2021, 235 of which are accredited.

Reinforced team and optimised equipment

In order to ensure the management of these analyses, the food monitoring service welcomed two new technicians, which made it possible to increase the team dedicated to pesticide analyses to one technical manager and four technicians. In addition, at the analytical level, the laboratory acquired state-of-the-art equipment such as a gas chromatography-tandem mass spectrometry (GC-MS/MS QQQ) and a liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS QQQ) dedicated solely to the detection and quantification of pesticide residues.

Close collaboration with the competent authorities

All of these improvements led to the analysis of 400 pesticide samples in 2021, compared to only half that number in 2019. This increase in the number of samples can be explained by the almost full participation in the Luxembourg national fruit and vegetable control programme that started in 2020. Thus, the laboratory was able to adapt to seasonal variations and analyse local fruits and vegetables, but also exotic fruits and vegetables from third countries, such as yellow pitayas, tropical avocados or kiwanos. This participation, among others, is part of the close collaboration with the competent authorities and in particular the Food Safety Division of the Government Commissioner for Quality, Fraud and Food Safety or the Administration of Technical Services for Agriculture (ASTA). In order to satisfy these various customers, the focus in 2021 was on reducing analysis times. While an average of 41 days were needed in 2019 for the analysis of pesticide residues, only 11 days were needed in 2021.

Thus, 2021 saw many changes in the field of pesticides within the food monitoring team. Dr. Sc. Claude Schummer, head of the service, points out: “Despite the crisis, we never stopped our activities, except for a very short period in 2020, and the particular challenges posed by the pandemic have rather strengthened the bonds within our team. Our achievements are the result of our teamwork, with the team’s primary objective now and in the future being to best serve the needs and protection of consumers.”

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La surveillance alimentaire du LNS toujours au service de la protection du consommateur – aussi en temps de crise

EN

Alors que la pandémie a perduré en 2021, assurer les besoins de la population en matière de sécurité alimentaire, même en temps de crise, n’a pas été une option pour le service de surveillance alimentaire du Laboratoire nationale de santé (LNS). « Tant qu’il y aura des êtres humains sur terre, il y aura besoin de les nourrir», affirme Dr sc. Pincemaille, responsable technique du service de surveillance alimentaire. « L’objectif est d’assurer cela en alliant sécurité et plaisir pour le consommateur. »

La population a donc continué d’avoir besoin de l’expertise du service qui est le plus grand laboratoire de contrôle officiel dans le domaine des aliments et aliments pour animaux du Luxembourg. Malgré la crise sanitaire, l’unité a pu continuer son travail de contrôle au service de la protection du consommateur et de la population luxembourgeoise.

Les pesticides – un domaine en constante évolution

En 2021, 62% des échantillons analysés étaient sans pesticides et 38% montraient la présence d’au moins 1 résidu dans les aliments analysés. Bien qu’une majorité de pesticides subsistait à des concentrations inférieures aux limites maximales de résidus (LMR), la présence de pesticides dans les aliments ne reste pas exclue. En effet, le domaine des pesticides est un domaine en constante évolution qui demande de s’adapter aux produits phytopharmaceutiques divers qui peuvent être utilisés. De nouvelles restrictions telles que l’interdiction de l’utilisation du glyphosate sous toutes ses formes sont en applications depuis le 1er janvier 2021. Cependant et malgré les différentes restrictions en vigueur, une surveillance constante reste de mise.

Augmentation de 38 à 256 pesticides analysés

Le service de surveillance alimentaire est notamment laboratoire national de référence (NRL) pour les pesticides dans les céréales, les fruits et légumes ainsi que pour les méthodes de résidus simples (SRM). Les SRM demandent la mise en place de méthodes spécifiques pour l’analyse de résidus plus complexes tels que le glyphosate. Afin de conserver son statut de laboratoire national de référence, le laboratoire a dû s’adapter aux demandes des laboratoires de référence européens (EURL). Ces adaptations ont été notables sur plusieurs points. A commencer par l’accroissement important du nombre de pesticides analysés au LNS. En 2018, 38 pesticides étaient analysés en routine contre 256 en 2021 dont 235 accrédités.

Équipe renforcée et matériels optimisés

Afin d’assurer la gestion de ces analyses, le service de surveillance alimentaire a accueilli 2 nouvelles techniciennes ce qui permet d’augmenter l’équipe consacrée aux analyses pesticides à une responsable technique et quatre techniciennes. De plus, au niveau analytique, le laboratoire a acquis des appareils de pointe tels qu’une chromatographie phases gazeuses couplée à de la spectrométrie de masse en tandem (GC-MS/MS QQQ) ainsi qu’une chromatographie phases liquide couplée à de la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS QQQ) qui sont dédiées uniquement à la détection et quantification des résidus de pesticides.

Étroite collaboration avec les autorités compétentes

L’ensemble de ces améliorations a conduit à l’analyse de 400 échantillons pesticides analyses en 2021 alors qu’ils n’étaient que de moitié en 2019. Cette hausse du nombre d’échantillons s’explique par la participation quasi intégrale au programme national de contrôle des fruits et légumes du Luxembourg débuté en 2020. Ainsi, le laboratoire a su s’adapter aux variations saisonnières et analyser des fruits et légumes locaux mais également exotiques provenant de pays tiers tels que les pitayas jaunes, les avocats tropicaux ou encore les kiwanos. Cette participation, entre autres, s’inscrit dans l’étroite collaboration réalisée avec les autorités compétentes et notamment la division de la Sécurité Alimentaire du Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire ou encore de l’Administration des Services Techniques de l’Agriculture (ASTA). Pour satisfaire ces différents clients, l’accent a été porté tout particulièrement en 2021 sur la réduction des temps d’analyses. Alors qu’en moyenne 41 jours étaient nécessaires en 2019 à l’analyse des résidus de pesticides, seulement 11 jours suffisaient en 2021.

Ainsi, 2021 a témoigné de nombreux changements dans le domaine des pesticides au sein de l’équipe de surveillance alimentaire. Le Dr Sc. Claude Schummer, responsable du service, met en avant : « Malgré la crise, nous n’avons jamais cessé nos activités, à l’exception d’une très courte période en 2020, et les défis particuliers posés par la pandémie ont plutôt renforcé les liens au sein de notre équipe. Nos réalisations sont le fruit de notre travail d’équipe, cette dernière ayant pour premier objectif, maintenant comme dans l’avenir, de répondre au mieux aux besoins et à la protection des consommateurs. »

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