Laboratoire National de Santé logo

A lot of innovation for the human-machine interface: a year marked by pragmatic digitalisation

FR

Digitalisation: the word is on the tip of everyone’s tongues, especially in the health sector. Definitions differ accordingly, and implementation is – just as logically – slow in many places. The LNS is the exception to the rule. The year 2021 was marked by pragmatic digitalisation, with a clear focus on: patients.

Technological innovation for people

In order to offer patients even better, the human-machine interface plays a central role, as Yannick Kirschhoffer, Head of IT Services, explains: “Today, health services are largely based on technology, and thus on IT. Conversely, they are there for people, and are also inspired or implemented by people. Therefore, our goal is to use technology in general in such a way that it complements and supports our employees in their daily work. Digitalisation in particular should make life easier for our staff, so that we can contribute to a better life for patients in Luxembourg.”

In doing so, the LNS is focusing on pragmatic implementation. The individual measures are always part of one, sustainable, overall approach and are each aimed at producing lasting effects, Yannick Kirschhoffer continues: “Digitalisation has a strategic dimension for us. It is not about setting spectacular individual signals. We simply want to become even more efficient and better with the targeted use of smart technology, at all levels and across all departments. In 2021 we made progress here in many respects.”

Patient data security optimised

One topic of extremely high interest in 2021 was IT security, and for good reason: in an increasingly digital world, the risks of cyber-attacks are also becoming more acute and comprehensive, and the health sector with highly sensitive patient data forms a particularly “popular” target. The LNS has therefore built a strategic partnership with a local security provider to ensure high level expertise and support. Yannick Kirschhoffer: “Cyber security is particularly important for us, as the attack threat level has been increasing over the last years in the health industry. With the help of our new partner, we have been running internal audits, vulnerability assessment, full network scans and ‘Red Team’ exercises, where an attack is simulated.”

The server infrastructure of the LNS’ two data centres were also modernised in 2021– at least partially – in the context of cyber security, continues Yannick Kirschhoffer: “We implemented a software solution to manage large clusters in terms of security and calculation capacity. In parallel, we extended our physical servers’ capacity with three new servers. They have mostly been in use for our National Centre of Genetics, whose new “Whole Genome Sequencing” activity requires a lot of data capacity.”

Processes further simplified for staff

The cyber security and storage capacity activities at the LNS not only affect the direct work for patients but also their data. Since 2021, employees have also benefited from further improved internal processes resulting from digitalisation initiatives. Yannick Kirschhoffer: “Together with our Human Resources Service, we introduced an identity management solution that allows automatic synchronisation of employee data across our different systems for HR, Finance, and IT accesses. In parallel, we also deployed an identity provider solution to allow seamless integration of external cloud applications with existing employee data. With these initiatives, we want to make sure that LNS employees will never have to memorise passwords again. Last but not least, we invested in a cloud-based software for daily HR operations.”

Also with regard to optimised processes, Yannick Kirschhoffer and his team reinforced the LNS’ asset management system: “We can now handle our internal assets more efficiently and track changes in the asset management interface, making it for instance much easier to handle audits during lab certification phases.”

Smooth data flow guaranteed

An example of how a smooth flow of data between patients and LNS staff can improve the quality of services can be seen in a digital innovation in the Health Protection Department, which was developed at the LNS in 2021 and will be introduced in the near future. Yannick Kirschhoffer: “We have created a digital workflow for the environmental medicine activities, which enables the patient to register online for an on-site analysis. On-site, our experts will handle data entry with the help of rugged tablets, and when back in the LNS, data will be automatically input into our analysis systems.”

Like their colleagues from other departments and services, the IT experts at the LNS also work with other players of the Luxembourg healthcare system: “Together with the Ministry of Health and private laboratories, we have worked on the secure integration of QR codes into COVID-19 testing procedures. The aim was to exclude counterfeits from the outset, which we succeeded in doing. This joint initiative also shows how inextricably linked medicine and IT are in modern healthcare – and how versatile technology can in the meantime be used to improve people’s lives.”

key facts and figures

Un grand nombre d'innovations pour l'interface homme-machine : une année marquée par une numérisation pragmatique

EN

Numérisation : le mot est sur toutes les lèvres, surtout dans le secteur de la santé. Les définitions diffèrent en conséquence, et la mise en œuvre est lente dans de nombreuses organisations. Le LNS est l’exception à la règle. L’année 2021 est marquée par une numérisation pragmatique, avec un accent clair sur : les patients.

L’innovation technologique au service des personnes

Afin d’offrir aux patients des services encore meilleurs, l’interface homme-machine joue un rôle central, comme l’explique Yannick Kirschhoffer, responsable du service informatique : « Aujourd’hui, les services de santé sont largement basés sur la technologie, et donc sur l’informatique. À l’inverse, ils sont là pour les gens, et sont également inspirés ou mis en œuvre par des personnes. Notre objectif est donc d’utiliser la technologie en général afin qu’elle complète et soutienne nos employés dans leur travail quotidien. La numérisation, en particulier, doit faciliter la vie de notre personnel, de manière à ce que nous puissions contribuer à améliorer la vie des patients au Luxembourg. »

Pour ce faire, le LNS mise sur une implémentation pragmatique. Les mesures individuelles s’inscrivent toujours dans une approche globale, stable, et visent chacune à produire des effets durables, poursuit Yannick Kirschhoffer : « La digitalisation a pour nous une dimension stratégique. Il ne s’agit pas d’établir des signaux individuels spectaculaires. Nous voulons simplement devenir encore plus efficaces et meilleurs grâce à l’utilisation ciblée de technologies intelligentes, à tous les degrés et dans tous les services. »

Optimisation de la sécurité des données des patients

Un sujet d’intérêt particulièrement élevé en 2021 était la sécurité informatique, et ce pour une bonne raison : les risques de cyberattaques deviennent également plus aigus et plus étendus, et le secteur de la santé avec les données très sensibles des patients forme une cible particulièrement « populaire ». Le LNS a donc établi un partenariat stratégique avec un fournisseur de sécurité local afin de garantir une expertise et un soutien de haut niveau. Yannick Kirschhoffer : « Le degré de menace des attaques a augmenté ces dernières années dans le secteur de la santé. Avec l’aide de notre nouveau partenaire, nous avons mené des audits internes, une évaluation des vulnérabilités, des analyses complètes du réseau et des exercices « Red Team », où une attaque est simulée. »

L’infrastructure des serveurs des deux centres de données du LNS a également été modernisée en 2021 – du moins partiellement – dans le cadre de la cybersécurité, poursuit Yannick Kirschhoffer : « Nous avons mis en place une solution logicielle pour gérer les grands clusters en termes de sécurité et de capacité de calcul. En parallèle, nous avons étendu la capacité de nos serveurs physiques avec trois nouveaux serveurs. »

Des processus davantage simplifiés pour le personnel

Les activités de cybersécurité et de capacité de stockage du LNS ne concernent pas seulement le travail direct pour les patients, mais aussi leurs données. Depuis 2021, les employés bénéficient également de processus internes encore améliorés résultant des initiatives de numérisation. Yannick Kirschhoffer : « En collaboration avec notre service des ressources humaines, nous avons introduit une solution de gestion des identités qui permet de synchroniser automatiquement les données des employés dans nos systèmes d’accès RH, finances et informatique. En parallèle, nous avons déployé une solution de fournisseur d’identité pour permettre une intégration transparente des applications externes en cloud avec les données existantes des employés. Grâce à ces initiatives, nous voulons nous assurer que les employés du LNS n’auront plus jamais à mémoriser de mots de passe. Enfin, nous avons investi dans un logiciel basé sur le cloud pour les opérations RH. »

Toujours en matière d’optimisation des processus, Yannick Kirschhoffer et son équipe ont renforcé le système de gestion des actifs du LNS : « Nous pouvons désormais gérer nos actifs internes plus efficacement et suivre les changements dans l’interface de gestion des actifs, ce qui facilite par ailleurs grandement la gestion des audits lors des phases de certification des laboratoires. »

Un échange de données fluide garanti

Un exemple de la façon dont un flux de données fluide entre les patients et le personnel du LNS peut améliorer la qualité des services peut être observé dans une innovation numérique du département de la protection de la santé, qui a été développée au LNS en 2021 et sera introduite dans un avenir proche. Yannick Kirschhoffer : « Nous avons créé un workflow numérique pour les activités de médecine environnementale, qui permet au patient de s’inscrire en ligne pour une analyse sur site. Sur place, nos experts se chargeront de la saisie des données à l’aide de tablettes robustes, et une fois de retour au LNS, les données seront automatiquement transférées dans nos systèmes d’analyse. »

Comme leurs collègues des autres départements et services, les informaticiens du LNS travaillent également avec d’autres acteurs du système de santé luxembourgeois : « En collaboration avec le ministère de la Santé et les laboratoires privés, nous avons travaillé sur l’intégration sécurisée de codes QR dans les procédures de test COVID-19. L’objectif était d’exclure d’emblée les contrefaçons, ce que nous avons réussi à faire. Cette initiative conjointe montre également à quel point la médecine et l’informatique sont inextricablement liées dans les soins de santé modernes – et à quel point la technologie polyvalente peut entre-temps être utilisée pour améliorer la vie des gens. »

key facts and figures